Camping, camping-car et Hervé
Hi there !
Camper en Hervé, c'est tout d'abord la liberté. La liberté de t'arrêter où tu veux quand tu veux, de voir ce qui t'intéresse sans te soucier de trouver un resto pour manger, de modifier ton itinéraire au gré de tes envies, de tes fatigues... Avec des enfants ce n'est pas négligeable. J'enfonce peut être des portes ouvertes, mais je débute en Hervé !
Camper en Hervé, c'est ensuite trouver un camping, et des campings nous en avons fait 8 en tout, du parking à Québec en passant par les campings des parcs nationnaux de Jacques Cartier et du Saguenay. C'est comme partout, il y a du bon, comme les deux suivants (le camping Las Vegas au fin fond du Québec, cela ne s'invente pas) :
... et des moins bons, comme le camping du Soleil Levant où tu es obligé de le voir se lever le soleil vu que le premier train qui s'arrête à la gare d'à côté passe à 3H30 du matin !
J'ai oublié de prendre une photo des toilettes/douche du camping car, mais je ne vais pas vous mentir, c'est quand même le problème du camping, se laver. Pour un adulte, c'est amplement suffisant, mais donner une douche à un enfant sans risquer la noyade par innondation relève d'un sport qui necessite souplesse et patience. D'où l'interêt de bien choisir son camping. Car pour des raisons évidentes de savoir vivre en communauté nous allions le plus souvent aux toilettes du camping pour les grosses commisions et les douches. Mais je n'ai pas encore bien compris le système de notation car certains campings 2 étoiles étaient nickels tandis que d'autres 3 étoiles, notamment "Le Soleil Levant" ne valait pas une cacahuète. Donc méfiance sur le camping.
Camper, ce n'est pas que des vacances, il faut se garer d'abord sur l'emplacement, correctement, bien comme il faut à plat et pour pouvoir se brancher. Ensuite, il faut brancher l'eau et l'électricité quand on arrive, se débrancher quand on part et vidanger.
C'est un boulot d'homme, ça, vidanger !
Et puis il y avait Bobby, notre chien des vacances qui surveillait Titouan quand il ne voulait pas descendre de notre "maison qui roule".
Camper, c'est aussi dormir tous ensemble,...
... et ils ont adoré dormir dans la cabine au dessus de l'espace conducteur. Par contre, pas sure qu'ils tiennent encore dans ce sens l'année prochaine.
Camper, c'est aussi vivre dehors, manger dehors et bien refermer la moustiquaire pour que les moustiques ne rentrent pas dans Hervé le soir.
Camper, c'est aussi des feux de bois. Pas bête, les camping vendent du bois à brûler et il y a des emplacements pour éviter les feux de forêt.
Le feu, c'est pour cuire le repas du soir...
... mais c'est aussi pour faire des jeux...
... le soir à la nuit tombée.
C'était une sacrée bonne idée de Yoran pour la veillée.
Le feu c'est aussi...
... pour se réchauffer sur l'Ile aux Coudres, il ne faisait pas chaud le soir sur les rives du St Laurent.
... mais c'est aussi pour faire griller des marshmallows.
C'est ici que la fourchette extensible québécoise fait son apparition, mais je vous en reparlerai plus tard. Cette phénoménale invention fera l'objet d'un post à elle tout seule, elle le mérite bien.
C'était chaud (quand pas complètement cramé, parce que le marshmallow prend feu assez vite quand même !) et délicieux !
Camper, c'est aussi des aires de jeux perdues au milieu de nul part au Parc Nationnal Jacques Cartier par exemple.
Ici au moins tu peux crier, tu ne déranges personne.
Décidement, c'est vraiment un job d'homme le camping !
Et définitivement, Titouan a une vision bien à lui du camping !
I see you !